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L’Ordre du Temple à Paris

Les notices qui vont suivre sont extraites de La Censive du Temple, appendice à la thèse de Henri de Curzon « La Maison du Temple de Paris », publiée à Paris en 1888. Cette thèse prend en compte des possessions de l’Ordre dans la capitale à toutes les époques du Temple. Nous ne donnerons ici que ce qui concerne l’Ordre proprement dit, c’est-à-dire jusqu’au début du 14ème s.

Les notices sont présentées rue par rue de la façon suivante :

Nom ancien de la rue
Nom actuel des rues équivalentes entre crochets

Cote(s) aux Archives de France : lettre(s) + nombre

Année(s) de référence des actes





Rive droite

Rue André-Malet
[rue de la Verrerie – Rue de la Vieille-Tissanderie]

S 5544 ; MM 128 ; S 5084

1225, 1252…

« Andriu Mallet, Andri Maleit. »

Au 13ème s.on y voyait une « Confrérie des croisés ou de la croisade » dont la fête « se célébrait tous les ans au Temple » (S 5544)

C’est la rue du Coq, dont elle ne prit le nom qu’après quelques siècles. (Voy. ce nom)

Rue des Balets

Voy. rue du Roi-de-Sicile

Rue Barbette
[rue Vieille-du-Temple - rue des Francs-Bourgeois - Rue des Trois-Pavillons]

Titres originaux S. 5072, 5073, et passim.

Depuis 1234.

C’est une des rues pour lesquelles on a le plus de pièces et de mentions. – Il y avait deux rues de ce nom de Barbette. L’une, dite plus tard Vieille, ou Grande, est une partie de la rue Vieille-du-Temple actuelle, commençant à la courtille Barbette, faubourg de la ville, et finissant à la porte ou poterne Barbette de l’enceinte de Philippe-Auguste. L’autre rue, dite Neuve, ou simplement Barbette, était perpendiculaire à la précédente et aboutissait à la rue des Trois-Pavillons ; elle était donc fort courte. On verra plus loin à quelle occasion elle fut percée et pourquoi l’ancienne rue se trouva fondue dans la rue Vieille-du-Temple.

La rue Barbette devait son nom – et c’est une raison semblable qui a fixé le nom de la plupart de ces rues des 12ème et 13ème s. – à ce fait que l’hôtel d’Etienne Barbette s’y trouvait [1234 (S 5072, poterne Estienne Barbette), 1252-54 (MM 128, registre de cens et rentes) et depuis]. – Barbette, comme on sait, fut maître de la monnaie de Philippe-le-Bel, et eut en cette qualité à subir les colères du peuple qu’exaspéraient les nouvelles altérations ordonnées par le roi. Sa maison fut complètement pillée et ruinée, ainsi qu’une autre qu’il avait au faubourg. […]

Rue des Barres
Barres, chevet, église, cimetière Saint-Gervais.
[Seine. Place Baudoyer, rue Saint-Antoine, et en face de l’église Saint-Jean-en-Grève (Cf ce nom).]

Titres originaux S 5075, 50842, et passim.

Un des plus anciens domaines de la Censive du Temple. C’est auxBarres qu’eut lieu une des premières donations que nous connaissions, celle d’une maison « de Froger l’asnier », avec toute sa justice, faite en 1152 par le comte Mathieu de Beaumont (orig. K 23t, 162). La plupart des pièces que nous avons sur ces rues et sur l’église Saint-Gervais sont du 13ème s., mais les autres vont jusqu’à la dernière époque.

Les templiers possédaient « une grange, aux Barres », en 1252 (MM 128, premier registre censier) ; on en voit mention dès 1233, « granchia Templi de Barris, in censiva Templi » (S 5075). C’est peut-être une dépendance ou l’origine même de ce grand bâtiment qu’on appelait le Vieux Temple, ou le Petit, comptoir de l’Ordre pour les arrivages par la rivière. Placé au « chevet Saint-Gervais », il fut toujours considéré comme une dépendance immédiate du prieuré et de l’Enclos, par exemple après le rachat des rentes focières de la censive au 16ème s. […]

A noter encore l’hôtel des Barres, bâti dès 1269 (Sauval, I, p. 113), au coin de la rue des Barres et de celle de la Mortellerie. […]

Rue des Blancs-Manteaux
[Rue Sainte-Avoie – Rue Vieille-du-Temple]

Titres originaux S 5066, 5068, et passim depuis MM 128.

Doit son nom actuel à la confrérie qui s’y établit sous Saint Louis. C’est Joinville qui le raconte (ch. 728) : « Revint une autre manière de freres que l’on appela l’ordre des Blans-Mantiaus ; et requistrent au roy que il lour aidast que il peussent demourer a Paris. Li roys lour acheta une maison et vieilles places entour pour aus herbergier, delez la vieille porte dou Temple de Paris… » (1258). Les Templiers permirent à leurs nouveaux censitaires d’avoir couvent, chapelle et cimetière. Saint Louis fit bâtir l’église en 1263. Mais l’ordre ayant été aboli en 1274 par le second concile de Lyon, avec les autres ordres mendiants inférieurs, on y substitua en 1297 les Guillelmites de Montrouge (bulle de Boniface VIII), et ceux-ci, bien que vêtus de noir, gardèrent l’ancien nom de Blancs-Manteaux. Ils se soumirent en 1618 à la réforme de Saint-Maur, mais en gardant leur nom. L’église et le monastère furent rebâtis en 1685 (Jaillot, XIII).

Avant l’arrivée de ces religieux, la rue portait le nom de Petite-Bretonnerie, ou Parcheminerie. – L’acte qui amortissait et permettait l’installation de l’ordre nouveau (sept. 1268) portait redevance de 5 s. 3 d. parisis de cens, et la justice temporelle intacte (S 5544, 5066). L’amortissement consenti par le Temple fut compensé par une indemnité, accordée par Saint Louis, de 40 s. parisis de rente (S 5066). – La rue avait déjà changé de nom : « rue Petite-Bretonnerie, à présent les Blancs-Manteaux » (1263, S 5066). On peut noter encore un autre nom ancien, employé encore quelquefois au 13ème s. : Champs aux BretonsParcheminerie ou des Parcheminiers resta plus longtemps (1485, S 5065).

(MM 1252, 128 et S 5066-1283).

Rue des Bouchers ou de Braque [Rue Sainte-Avoie – Rue du Chaume]

Titres originaux S 5067, et passim.

Les deux noms indiqués sont les plus fréquents, et restèrent concurremment adoptés jusqu’à la fin ; mais on trouve encore les suivants : rue Jean-de-Saint-Quentin (1304, S 5098a). – Rue de la Porte-du-Chaume, dite de Braque (1510, S 5067). – Rue de la Chapelle-de-Braque. – Rue de la Merci, etc. Enfin Rue des Boucheries, nom aussi communément employé que celui des Bouchers. – C’est là une des rues de la censive les plus riches en souvenirs et en hôtels importants.

C’est dans cette rue que fut établie à l’origine la boucherie particulière du Temple, qui excita une jalousie extrême de la part de la corporation, dont les réclamations ne furent apaisées que par un acte royal, 1282 (K 35, orig.). De là l’origine du nom « des Bouchers » ou « des Boucheries ».

D’autre part, comme pour la rue Barbette, la rue prit le nom d’une famille qui y possédait des terrains, celle de Braque. […]

Rue de la Petite-Boucherie ou Bouclerie
[rue Saint-Denis ou rue Simon-le-Franc]

Les deux noms se trouvent indifféremment, sans qu’on puise tenir pour certain que ce fût la même rue. « Les frères de sainte-Catherine » Hôtel-Dieu, y étaient établis, et mention en est faite e 1252-1254 (MM 126), comme ayant leur maison « en la petite boucherie » et de même un peu plus loin « en la petite bouclerie ». Le premier de ces deux noms se retrouve encore en 1320 (MM 126) ; l second, « rue de la Bouclerie », en 1443, 1447 (MM 133,134), 1500 (S 5074, 5544) et 1531 (MM 159). – Ce n’était pas loin de la communauté des bouchers de Paris.

Rue du Bourc-Tiboust
[Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie – Rue de la Verrerie – Marché Saint-Jean]

Dès 1247, dit Sauval (I, 115), du nom d’un de ses habitants appelé Bourg-Thibault.

Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie
[Rue Sainte-Avoie – Rue Vieille-du-Temple]

Titres originaux S 5066, 5068, et passim. MM 128 et suivants, etc.

Très ancienne rue de la censive, sous les noms divers de : Bretonnerie, grande et petite ; Champs aux Bretons (dès 1210, S 5084). Mais ce dernier titre fut donné aussi à la rue des Blancs-Manteaux (183, S 5066). [Sur l’origine du nom, un combat nocturne d’Anglais en 1228, voy. Hurtaut et Magny, IV, 321.]

C’est en 1258 que s’installèrent à Paris les frères de Sainte-Croix, chanoines réguliers, fondés en 1211, dont le couvent donna son nom à la rue. Ils arrivèrent avec les Blancs-Manteaux. « Après, continue Joinville (ch. 729), revint une autre maniere de freres, qui se fesoient appeler freres de Sainte-Croix, et portent la croix devant leur piz ; et requistrent au roy que il lour aidast. Li roys le fist volentiers et les heberga en une rue appelee le quarrefour dou Temple, qui ore est appelee la rue Sainte-Croiz. » - Le nom définitf de la rue ne fut pas tout de suite en usage ; on trouve tantôt « en la Bretonnerie de la rue Sainte-Croix » (1324, MM 129), ou bien « en la rue Sainte-Croix que l’on dit la Bretonnerie » (1348, MM 130, etc.

Champeaux

« Près les halles », - « vers St-Eustace » (125, S 5077 ; 1252-1253, MM 128). – « Halles de Champeaulx ». – C’est là que Constance, sœur de Louis le Jeune, assigna au Temple une maison, en 1172 (S 5544, S 5027).

Rue au Chevalier du Guet
[Rue Saint-Denis]

Mentions au 13ème s. (S 50743, orig.). Voy. rue Perrin-Gasselin.

Rue aux Coifières-en-Grève

Mention an 1252 (MM 128). Elle allait de la place de Grève à l’extrémité de la rue Pain-Mollet.

Rue de la Corderie
[Rue du Temple – Rue Charlot et de Berry]

C’est la ruelle qui longeait les murs de l’Enclos au sud, et donnait sur la rue du Temple. Elle fut longtemps fermée, aussi trouve-t-on dans les premiers temps (1252, MM 128) « terre de la Corderie, si comme elle se comporte auprès des murs ».

Rue des Deux-Portes
[Rue de la Tissanderie – Rue de la Verrerie]

Titres originaux S 5071 et passim.

Il ne faut pas confondre cette rue avec celle des Quatre-Fils-Aymon, qui a aussi porté le nom des Deux-Portes, comm une rue fermée.

Celle-ci se trouve dès les premiers siècles dans les registres. Ainsi en 1281 (S 5544), « rue entre les deux portes ; la rue fait le coing de la rue aux Juifs ».

Rue Dorée
[Rue des Billettes – Rue Barre-du-Bec]

Titres originaux S 5071.

Mentions en 1247, 1251, 1252-1254 (S 5544 ; - MM 128)

Rue de l’Echelle, des Haudriettes, Jean-L’Huillier
[Rue du Grand-Chantier – Rue du Temple]

Titres originaux S 5067.

Mentions dès 1250. Le 3ème nom paraît le plus ancien ; mais tous se rapportent à quelque établissement de la rue même. Là fut placée l’échelle-pilori du Temple, qui y demeura jusqu’à la dernière époque, non sans quelques déplacements. Là se trouvait une partie des maisons affectées aux pauvres Hospitalières fondées par Estienne Haudry, sous Philippe le Bel, en 1306. Etienne Haudry était panetier du roi, et des lettres patentes lui permirent la construction d’une chapelle pour ses protégées. Cette chapelle n’était pas là, mais « sur la Grève », et le nom n’en vint à la rue de l’Echelle que pour les possessions qu’y avaient « les bonnes femmes de la chapelle Estienne Hauldry ». (Jaillot, XI. – JJ 38. – MM 133 (1443).

Rue des Ecouffes
[Rue du Roi-de-Sicile – Rue des Rosiers]

Titres originaux S 5076.

Rue « des Escouffles, des Scouffles, à Escofle, de l’Escouffle ». Dès les premiers temps, 1252 (MM 128), 1272 (MM 29), etc.

Rue Etienne-le-Mour

Mention en 1252-1254 (MM 128)

Rue Ferri-Malet

Mention en 1252-1254 (MM 128). – La même rue peut-être que la rue Andriu-Malet.

Rue Feu-Aaliz-du-Temple

« Rue feu Alips dou Temple, près du camp aus Bretons » (S 5084, 1210), « au bout de la rue Perrot-d’Estampes, tout sur la Grant Bretonnerie sanz tourner en ruele » (1252, MM 128).

Rue de la Folie-Jahan-Morel

Mention en 1252-1253 (MM 128) « hors les murs de la cité de Paris. » (S 5084).

Rue du Four-du-Temple

Aux Barres. – Mentions en 1252 (MM 128), 1270, 1274 (S 5544). Le four était loué 8 l. de croît de cens, à ferme.

Rue du Franc-Morier
[Rue de la Verrerie – Rue de la Bretonnerie]

1252-1254 (MM 128). – Synagogue juive.

Rue de Frépillon
[Rue Aumaire – Rue Philippeaux ; derrière Saint-Martin]

Mention en 1252-1254 (MM 128) « en Frepellun ».

Rue Frogier-l’Asnier
[Seine – Rue Saint-Antoine]

Titres originaux S 5076.

C’est le véritable nom de la rue Geoffroi-l’Anier. L’origine du nom est dans la maison de Frogier l’asnier, une des premières donations qui furent faites au Temple, en 1152, par Mathieu de Beaumont (Orig. K 23, n° 162). – La rue a du reste peu d’intérêt.

Rue Froidmantel
[Rue Saint-Honoré – Louvre]

« Près le Louvre », 1244 ( 5077, 5544).

Rue Garnier-sur-l’Eau
[Rue des Barres – Rue Geoffroi-l’Anier]

Titres originaux S 5076.

Rue Grenier, Guernier-sur-l’eau. – Une des plus anciennes de la censive. Le nom vient d’un bourgeois de Paris qui fit quelques donations au Temple en 1241 (Sauval, I, 939) ; 1256, 1287 (S 5084, 5244).

Halles

Titres originaux S 5064, 5077, 50842.

Les comptes inscrivent diverses locations soit aux halles du Temple, soit aux grandes halles de Paris. – On a vu celles de Champeaux. – En 1247, « scellerie devant la hale du Temple » (S 5074), et, en 1252-1253 (MM 128) « c’est au bout de la selerie, devant nostre halle ». Cette halle était rue Saint-Denis. On la trouve appelée aussi halle de la Porte de Paris (1301, S 5077).

Rue de la Hanterie

Près de la Porte de Paris, 1254, 1255 (S 5074a) ; 1365 (S 5544).

La Harengerie
[Rue du Chevalier-du-Guet – Cloître Sainte-Opportune]

Mentions en 1234 (S 5544), 1252-1253 (MM 128). Peut-être à confondre avec la précédente rue.

Rue des Haudriettes

(voy. rue de l’Echelle)

Rue Jehan-de-l’Epine
[Rue Jehan-Pain-Mollet]

Titres originaux S 5074a.

1282 et jusqu’à la fin ; quelques mentions seulement.

Rue Jehan-l’Huillier

(voy. rue de l’Echelle)

Rue aux Juifs
[Rue du Roi-de-Sicile – Rue des Rosiers]

1224, « rue de la Juifverie » ; et aussi, en 1241, « rue Vieille-Juifverie, en la censive du chevalier des Roziers » (S 5544). – La rue de ce dernier nom était aussi peuplée de Juifs et confondue souvent avec celle-ci ; mais les inventaires prennent toujours soin de distinguer les deux rues.

Rue de Marivaux ou Pavée
[Rue du Roi-de-Sicile – Rue des Francs-Bourgeois]

Titres originaux S 5076, et passim (MM 128, etc).

Depuis 1244. – On trouve indifféremment « rue du Petit-Marivaux, anciennement dite rue Pavée », et « rue Pavée, anciennement dite Marivaux ». – C’est une des plus anciennes rues de la censive. Elle était voisine du quartier juif et de l’hôtel du roi de Sicile (1323, 1325, 1326, MM 129, S 5544).

Rue de Melun

« Quarrefour, porte du Temple », 1252-1253 (MM 128).

Rue Merderal

« En Merderal », 1252-1254 (MM 128). – C’est la rue Verdelet, aujourd’hui rue Pagevin.

Rue de la Mortellerie
[Place de Grève – Rue des Barres (l’Ave-Maria)]

Titres originaux S 5075.

Depuis 1241. – Le long du quai de la Seine, « aboutissant au petit Temple, près de Saint-Gervais » (Cf rue des Barres) [1273, S 5075].

Rue Pavée

(voy. rue de Marivaux)

Rue Perrin-Gasselin
[Rue des Lavandières – Rue Saint-Denis]

Titres originaux S 5074a.

1252-3 (MM 128), etc.

Rue du Plâtre
[Rue Sainte-Avoie – Rue de l’Homme-Armé]

Titres originaux S 5068.

Depuis 1241. Dite aussi Plâtrière et Jean-St-Pol (1293, S 5544). On trouve longtemps encore l’indication de la plâtrière qui a donné son nom à cette rue.

Rue Pierre-Chef-d’Ail

Titres originaux S 5078.

Depuis 1243, et mentions dans les comptes (MM 128).

Piliers de la Tonnellerie

(voy. Tonnellerie)

Piliers des Halles

(voy. Halles)

Grand-Pont

Titres originaux S 5077, 5080a.

Depuis 1170. – C’est aux environs des ponts et de la Seine que les Templiers reçurent leurs premières donations ; c’est là que les titres sont les plus anciens. – En 1137-47 (?) une donation de moulin sous le Grand-Pont (par La Gente) était confirmée par Louis VII (K 23, n° 15) ; en 1141, le roi faisait un don à un médecin, Dulcisson, qui tenait du Temple maison sur le Grand-Pont (S 5544). – En 1181, Hebroin de Gournay et son frère faisaient don d’une maison sur le Grand-Pont au Temple. (Ibid.) – En 1182, c’est le don d’une arcade pour bâtir une maison (Ibid.) – Sous Philippe-Auguste, les actes de ce genre se multiplient (Ibid.), et encore au 13ème s. – Vers 1204, on peut noter (S 5077) 2 étaux à boulanger, et une maison achetée 5 liv. par l’abbé de SaintVictor. En 1235, on voit une chapelle établie sur le Grand-Pont (S 5077), toujours de la censive du Temple.

En mars 1239, le Temple déclare tenir à main-morte du chapitre de Notre-Dame la maison et le moulin donnés par La Gente : « Nous l’avons livrée à croît de cens à feu Thomas le Coffrier à raison de 9 sous de cens annuel à payer par nous auxdits doyens et chapitre. » (Cartulaire de N-D. Guérard, II, 527). – En 1240 (S 5544), en 1252 (registre censier MM 128), les mentions de possessions du Temple au Pont et sur la Seine abondent. – En 1293, « en la rivière de Seine, au quay du Temple », un accord est passé entre le prévôt de la marchandise de l’eau et les échevins de la ville de Paris d’une part, et les chevaliers du Temple, pour leurs moulins au Pont de Grève (S 5074a, n° 30). Ils s’obligeaient de faire un pont de bois avec aurtant d’arches qu’il serait jugé nécessaire, et de payer pour ce 6 deniers parisis chaque année au parloir aux Bourgeois. – Même année, amortissement royal de 3 moulins (Ibid., n° 35).

Portes de Paris

La ville ayant eu successivement deux enceintes, et les portes ainsi reculées ayant conservé leur ancien nom, il faut toujours distinguer, selon la date, de quelle porte il s’agit ; d’autant plus que les premières murailles ne furent pas abattues, ce qui porte parfois à la confusion. L’enceinte de Philippe-Auguste laissait, comme on sait, l’Enclos et une bonne partie de la censive dans la campagne : c’était donc une barrière fort gênante pour les habitants des deux côtés et pour les officiers du prieuré. De là l’ouverture de quelques poternes, qui furent octroyées à la demande générale des habitants. – Ainsi un acte de Philippe le Bel, de 1287, au sujet d’une de ces concessions, porte ceci (S 5072) : « Philippus, etc., dilecto et fideli nostro thesaurario et fratribus domus milicie Templi Parisiensis concessimus ex gratia speciali quamdam portam communem construendam in muris nostris Parisius, inter portam per quam itur ad domum Templi Parisiensis (la porte du Temple), et portam que vocatur vulgariter posterne Barbete sita in veteri vico Templi Parisiensis, habendam et tuendam ab eisdem quam diu nostre placuerit voluntati. Non est tamen intencionis nostre ut ex hujusmodi concessione nobis et communitati ville nostre Parisensis prejudicium sive dampnum aliquod generetur… Jan. 1287, apud Meludunum. » - Ainsi la poterne ou porte secondaire accordée ici pouvait être fermée selon le plasir du roi et n’avait été percée que par faveur. Ce texte est important parce qu’il constate l’origine, inconnue jusqu’ici, de la Porte du Chaume que nous allons revoir tout à l’heure. (Sauval le cite, mais avec la date de 1297. – Il avait vu la pièce dans les papiers du Temple, qui lui avaient été communiqués.)

Porte Barbette
[Rue Veille-du-Temple]

Titres originaux S 5072 et passim.

Les textes, pièces et simples mentions sont très nombreux depuis le 13ème s. (MM 128, etc.), car c’était là le quartier le plus peuplé de la censive. Comme cette porte n’était pas une grande porte de ville, fortifiée comme celle du Temple, on la voit très souvent qualifiée de poterne ou de fausse poterne Barbette (1269, S 5076, 5084). Ainsi en 1323 (MM 129) « la fausse poterne Barbette, c’est assavoir celle qui est au bout par devers les murs de Sainte-Katerine, ès poullies neuves. » Il s’agit de Sainte-Catherine du Val-des-Ecoliers, dont la censive était voisine. Un texte antérieur (censier de 1252, 4 ; MM 128) dit aussi « la poterne par devers le Val-des-Ecoliers ».

Porte Baudoyer
[Rue Saint-Antoine]

Des murs de Philippe-Auguste. – Actes en 1253 et 1276 (S 5080).

Porte du Chaume
[Rue du Chaume]

Titres originaux S 5071.

A. Bonnardot (Dissertations sur les anciennes fortifications de Paris, 1852) »doute si cette porte était contemporaine de Philippe-Auguste, car elle ne conduisait diectement qu’au mur d’enceinte du Temple ». […] en effet elle ne fut percée qu’en 1287, pour la commodité du commerce courant entre les habitants de la ville et de la banlieue. – Elle donna parfois son nom à la rue du Chaume, « rue de la Porte du Chaume » (1368, MM 131, etc.).

Porte de Montmartre

Mentions en 1240 (S 5077). Dite aussi Porte Saint-Eustache.

Porte de Paris
[Rue Saint-Denis – Châtelet]

Titres originaux S 5074, 5099.

Depuis 1204 (S 5544) ; on y note alors surtout la « grande boucherie », la « poulaillerie », la « halle du Temple » et les maisons de la Censive qui y attenaient (1247, 1303, etc.).

Mais la plus ancienne mention d’une possession de l’Ordre est le four que Mathieu de Beaumont lui donna en 1152 à la Porte de Paris (irig., K 23b, 162). Les registres et les pièces inscrivent ordianirement ainsi cette partie de la censive : « Porte de Paris, rue S. Denis, emprès du Chastellet » (1300, S 5544 ; 1415, S 5082, etc.). Il y avait là une maison dite « la Boueste aux Lombards », ou « la boiste des Ytaliens », ou encore « la boîte des Oultre-Montains » (1324, 5, 7, V. MM 129, 130…). Auprès on cite aussi toujours « l’hostel de la Table-Roulant », auquel la Boîte aux Lombards aboutissait.

Porte Saint-Denis
[Rue Saint-Denis]

C’est la porte de l’enceinte, qu’il ne faut pas confondre avec la précédente. Elle est souvent mentionnée, pour les maisons de la censive, dès le 13ème s. (MM 128, 129, etc.). […]

On l’appelait souvent aussi Porte aux Peintres (la première) (S 5082, etc. ; Cf Sauval, I, 33).

Porte du Temple
[Rue du Temple]

Titres originaux. Voy. Rue du Temple.

La première porte, celle de l’enceinte de Philippe-Auguste, reçut aussi le nom de Porte-Sainte-Avoie, lorsque le couvent de ce nom se fut établi auprès en 1288. – Elle ne fut démolie, dit A. Bonnardot, que vers 1525.

La deuxième porte, de l’enceinte de Charles V, était à l’angle nord-ouest de l’enclos du Temple. C’était une fortification importante, qu’il est facile de se figurer d’après les nombreux plans et vues de Paris à vol d’oiseau qui l’ont reproduite. Elle paraît avoir été moins grande toutefois que celle de Saint-Martin. – Elle fut murée plusieurs fois dans le courant du Moyen-Age, aux époques de troubles. […]

Pour les locations situées près de l’ancienne porte, elles sont inscrites sous la rubrique « Quarrefour du Temple », ou « de la Porte du Temple ». 1252, 1327, 1347, etc. (MM 128, 129, etc.).

Rue Portefoin

(voy. Rue Richard-des-Poulies)

Rue de la Poterie
[Rue de la Verrerie – Rue de la Tissanderie]

Titres originaux S 5074.

Ou « Vieille-Poterie », près du Carrefour Guilory, Villorille, Guigne-Orille, Vieille-Oreille, etc. ; du nom de Guillaume Orille (MM 129).

Mentions fréquentes au 13ème s., 1215, 1246, 1252 (MM 128, S 5074). Il y avait là un four.

Rue de la Poulaillerie

Titres originaux S 5074.

Près du Châtelet et de la Porte de Paris. 13ème s., 14ème s.

Rue Raoul-Roissolle
[Le long de Saint-Eustache au nord]

Mentions en 1261 (S 5077, 5544).

Rue Richard-des-Poulies ou Portefoin [Rue du Temple – Rue du Grand-Chantier]

Le second nom est très postérieur au premier, seul en usage au Moyen-Age ; il faut pourtant y ajouter dans quelques cas celui de rue des Enfants-Rouges ; et peut-être celui de Ferri des Poulies, dans le spremiers temps, du nom d’un de ses habitants (MM 128, 152-4). Le nom de Portefoin a pour origine un grand hôtel apparetnant à Jean Portefin.

Rue des Rosiers
[Rue Vieille-du-Temple – Rue des Juifs]

Titres originaux S 5073.

Dite aussi rue des Juifs, dont c’était le quartier ainsi que les rues de la Coquerée et des Juifs. – Nombeuses mentions dès les premiers temps (1233, S 5544 ; 1252, etc. ; MM 128…). On y trouve une « escole aus Juys » en 1369 (MM 131), un « cimetière » et des « jardins aux Juifs », 1379, 1392 (%% 132), etc.

Rue Sainte-Avoye

(voy. rue du Temple)

Rue Saint-Denis

Titres originaux S 5074, 5099.

Voy. Porte de Paris et Porte S. Denis.

Rue Saint-Germain-l’Auxerrois
[Rue de la Monnaie – Rue Saint-Denis]

Titres originaux S 5077.

Dite aussi rue des Fossés-Saint-Germain, ou Carrefour…

On y trouve des maisons de location de la censive dès les premiers temps (1230, S 5077, 5544 ; 1252-1254, MM 128, etc.).

Saint-Gervais

« Chevet, église, cimetière », etc. Titres originaux S 5075. – Voy. les Barres.

Saint-Jean-en-Grève

Titres originaux S 5075.

« Chevet, grève, cimetière, martelet, cloître ». – Mention set pièces dès les premiers temps (MM 128, S 5544, etc.). (Cf les Barres).

On y trouve en 1379 (MM 132), le 24 août, « près S. Jean-en-Grève, maison, court, tour, jardin et autres appartenances… vendues à noble et puissant seigneur Mgr Raoul de Coucy seigneur d’Entre et de Montmiral en Brye : 300 liv. t. ». C’est sans doute de la fameuse Tour du Pet-au-Diable qu’il s’agit. Les Juifs y avaient une synagogue, encore en 1298 (S 5544). Depuis la donation de Philippe III, en 1258, au Temple, avec amortissement (S 5075a), c’était la maison attenante qui portait le nom d’hôtel du Pet-au-Diable (1315, 1322, S 5544, 59075) et était entre les mains de Me Jean de Béthisy.

Saint-Leufroy

Mention en 1212 (S 5544). – Sous le Grand Châtelet.

Rue Saint-Philippe ou Saint-Etienne-le-Meusnier

(Voy. Bretonnerie)

Mention en 1238 (S 5071).

Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie

(Voy. Bretonnerie)

Saints-Innocents
[Rue Saint-Denis]

Charronnerie, cimetière. – Mentions en 1252-4 (MM 128).

Rue Savonnerie
[Rue Saint-Jacques-de-la-Boucherie – Rue de la Heaumette]

Ou rue Pierre-le-Savonnier. – « Près la Pierre au laict ».

Titres originaux S 5002, 584.

Seine

« Rivière de Seine. » - Voy. Grand-Pont.

Titres originaux S 5074-75.

Rue de la Sellerie

Dite ordinairement « Grant rue de la Sellerie », près du carrefour de la Porte de Paris « tenant à la meson de la boiste le Roy » (la boîte aux Italiens et aux Lombards), « tenant à la meson de la Table rolant » (1327, MM 129 ; - 1247, 1284, S 5544). – Voy. Porte de Paris.

Rue Simon-le-Franc
[Rue Beaubourg – Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie]

Ou Symon Franque. – En 1211 le prieur du Temple concéda à l’hôpital Sainte-Opportune une maison sise « in vico novo juxta domum defuncti Simonis Franque. » (Dubreul, p. 873).

Rue du Temple – Rue Sainte-Avoye
[Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie – Porte du Temple]

Titres originaux S 5063, 5065, 5069, 5070, 5071, 5098, 5099.

La principale rue de la censive ; d’abord sous un seul nom, puis divisée en deux, sans compter la rue Barre-du-Bec, qui en est le commencement. Cette rue, très longue ety très peuplée, est toujours inscrite la première, en tête de tous les censiers et livres de comptes. […]

Au temps des Templiers, la seule distinction nominale de la rue était « dedans les murs » ou « hors les murs » (1252, MM 128, 1er censier).

[…] En 1267, on peut noter une maison acquise par Eustache de Beaumarchais, chevalier (S 5071, voy. pour l’époque des Templiers, S 5544).

Rue de la Tannerie
[Rue Planche-Mimbray – Grève]

Titres originaux S 5074.

Depuis 1252, 1253, 1254, 1262, etc. (MM 128 ; S 6644).

Rue Thibault-le-Maire

Mentions en 1252 (S 5077, 5544).

Rue Thibault-le-Tailleur

Mentions en 1251, 1252 (S 5077, MM 128).

Rue de la Tissanderie
[Rue du Mouton- Grève – Place Baudoyer]

« La Tesserande » - « la vielz tixerrenderie dite la rue Saint-Jehan », à cause de son voisinage avec l’église de Saint-Jean-en-Grève. (MM 128, 133 : 1252…)

Le nom de cette longue rue lui vient d’une « maison de la Tisseranderie » (1281, S 5074). – Le temple possédait peu de maisons dans cette rue.

Rue de la Tonnellerie
[Rue Saint-Honoré – Pointe Saint-Eustache]

Titres originaux S 5077.

Depuis 1245. – « Devers les Halles, aux Champeaulx », - « à la pointe Saint-Eustache » (1270, S 5544). – On y voit diverses maisons de gros marchands, payant un cens élevé, comme la maison du Plat-d’Estain (16 l. 13 s.).

La Trinité
[Rue Saint-Denis]

1252. « En beau leu devant la Trinité » (MM 128).

Truanderie
[Rue Saint-Denis – Rue Montorgueil]

Depuis 1237, « la grant truanderie » (S 5544). – 1252 (MM 128).

Rue de la Vannerie
[Rue Planche-Mimbray – Grève]

Titres originaux S 5074.

« Venerie. » - Depuis 1252 (MM 128).

Cité et rive gauche

Rue de la Calandre
[Cité – Rue de la Barillerie – Rue de la Juiverie]

Titres originaux S 5079, 5080a.

Une des plus anciennes rues de la Censive, comme la plupart de celles de la Cité. Les deux noms sont indifféremment donnés (MM 128, S 5544 ; - 1252, 4, etc). Mais Sauval dit (I, 121) que la rue de la Calandre était plus proprement la partie qui allait jusqu’à la rue de la Savaterie, et la rue de l’Orberie ou l’Erberie celle qui allait de là au Marché-Pallu (la rue).

Rue des Ecrivains
[Rue de la Harpe – Rue Saint-Jacques]

Dite aussi « Parcheminerie » (ce nom prévalut) ou « aux Parcheminiers » (dès 1252, MM 128 ; cf. S 5544). Ainsi : « En la parcheminerie, oultre Petit-Pont, maison tenant aux escouliers de Serbonne et aboutissant par derrière au cemetière Saint-Séverin.

Rue Erembourg-de-Brie
[Rue aux Ecrivains – Rue du Foin]

Titres originaux S 5078.

Dite aussi des Moines-de-Cernay, Sarnay, etc. Dès 1252 (MM 128). Cf. S 5076, 5544, etc.).

Rue du Foin
[Rue de la Harpe – Rue Saint-Jacques]

Titres originaux S 5078.

« Ou fennerie ou Moynes de Cernay ». – 1232 (S 5544).

Rue de la Harpe
[Rue Saint-Séverin – Place Saint-Michel]

Titres originaux S 5078.

Très souvent mentionnée pour la censive de la rive gauche. Dès 1220 (S 5544 ; - Cf. MM 128-133, etc.).

Rue de la Huchette, Saccalie, Orillon
[Rue de la Vieille-Boucherie – Rue du Petit-Pont]

Titres originaux S 5078.

Ces trois noms sont toujours réunis. Dès 1243, 1252 (S 5544, MM 128, etc.).

Rue de Garlande
[Rue du Petit-Pont – Place Maubert]

Titres originaux S 5080.

On a des donations en 1216 et 1224 (S 5084, 5544) au Temple, de Mgr de Garlande, qui a donné son nom à la rue.

Rue de la Juiverie
[Cité]

Titres originaux S 5080.

Ou de la Vieille-Juiverie. Dès 1241, 1242, 1260, 1269.

Rue du Marché-Pallu
[Cité – Petit-Pont – Rue Neuve-Notre-Dame]

Titres originaux S 5079.

« Ou bout de la Juyverie » (MM 128, - 1252). – C’était aussi un carrefour.

Rue du Marché-Neuf
[Cité – Quai de la Seine]

Derrière Saint-Germain-le-Vieux, au sud.

« Devant la çavaterie delez St-Germain-le-Vieil. » 1252-3 (MM 128).

Rue Neuve-Notre-Dame
[Cité – Rue du Marché-Palu – Parvis]

Titres originaux S 5079.

Depuis 1208, 1212… (5544, 5079).

Rue de la Parcheminerie

(voy. rue des Ecrivains)

Petit-Pont

Dès le 13ème s. – « Sur le pertuis où la boe coule à Petit-Pont. » « En la boucherie de Petit-Pont, encontre la rue qui va à Saint-Jullien le Povre » MM 128 ; 1252). – On confond aussi avec le Carrefour Saint-Séverin.

Rue de la Regraterie
[Cité – Rue de la Juiverie – Parvis]

Titres originaux S 5079.

Depuis 1224, 1240 (Cf. S 5544).

Rue de Saint-Christophe
[Cité]

« Près du Marché-Palu et Sainte-Geneviève ».

Depuis 1202 (S 5544).

Saint-Eloy
[Cité – Rue de la Calandre – Place du Palais]

Titres originaux S 5080.

Un des plus anciens titres de possession du Temple était l’accord entre l’Ordre et le prieur de Saint-Eloi, en 1175. Celui-ci paya au Temple, depuis cette époque jusqu’en 1789, 6 l. 10 s. de cens annuel pour l’église Saint-Eloi.

Rue Sainte-Geneviève-des-Ardents ou la Petite
[Cité – Rue Neuve-Notre-Dame]

Titres originaux S 5079.

Depuis 1208, 1212 (S 5544).

Chevet Saint-Landry
[Cité]

Titres originaux S 5080.

Depuis 1250 (S 5544).

Palais des Thermes – Rue des Mathurins
[Rue de la Harpe]

Titres originaux S 5078.

Depuis 1220, 1233, 1252 (MM 128). Dite aussi rue des Bains dans les premiers siècles.

Liens

La Villeneuve du Temple de Paris
http://www.templiers.org/paris.php

Le donjon du Temple (reconstitution en 3D)
http://www.virtuhall.com/images/virtuel/platinium/temple-paris.htm

Prison du Temple
http://www.cosmovisions.com/monuParisPrisonTemple.htm

Le Marais
http://marais.evous.fr/paris.php?rubrique4

Le Marais
http://www.parislemarais.com/home.php
(cliquer sur « où visiter » puis « places, rues)

Paris arrondissement par arrondissement
http://www.insecula.com/recherche/?type=&mot=paris&x=17&y=8