Villecresnes

L’abbé Lebeuf confirme l’opinion de de Curzon qui met Villecresnes au nombre des localités où les Templiers eurent des possessions. Selon un acte de la fin du 16ème s., le Grand-Prieur de France est dit co-seigneur du village et seigneur du hameau de Cerçay, limitrophe de Brunoy.

Cerçay était doté d’une situation intéressante : proche de Santeny et en bordure du Réveillon, la rivière qui baignait déjà, plus en amont, la commanderie de Santeny. La rue de Cerçay passe aujourd’hui sur l’ancien pont du même nom pour prendre ensuite le nom de rue de Brunoy.

Leseur, dans sa très intéressante étude sur Santeny (voir notice), dit que les possessions de Malte à cette même époque à Villecresnes et Cerçay étaient « assez considérables », à la fois en terres et en immeubles. Un certain Boireau, greffier de justice à Villecresnes, leur payait le cens, de même que Gabriel Bolifre, lieutenant-général de la prévôté, qui habitait la paroisse. La ville actuelle en a perdu le souvenir. Si l’un de ses quartiers et une longue rue ont gardé le nom de Cerçay, rien dans la toponymie ne rappelle les chevaliers de Malte qui furent autrefois si présents.